Charte éditoriale et éthique
Recevabilité des articles et procédure de « desk reject »
Les
rédacteurs en chef, assistés si besoin du Comité de lecture,
vérifient :
-
Que la soumission est conforme à la ligne éditoriale de la revue, et
plus particulièrement qu’elle s’inscrit dans le champ des sciences
de gestion et du management et des études de cas.
- Que l’anonymat du manuscrit est respecté. Cela implique de ne pas
indiquer les noms des auteurs dans le manuscrit, mais aussi d’éviter
de fournir des éléments qui permettraient de les identifier, par
exemple par des autocitations abusives. Les auteurs doivent aussi
veiller à ce que les propriétés du document électronique soumis ne
permettent pas l’identification des auteurs.
- Que le manuscrit est original, c’est-à-dire que l’article proposé
n’a pas déjà été publié dans une revue ou un ouvrage, en français ou
une autre langue. Le manuscrit ne doit pas non plus faire l’objet
d’une soumission en parallèle à une autre revue. Chaque auteur doit
compléter et signer un
formulaire d’attestation
d’exclusivité.
En cas de soupçon de plagiat, le manuscrit est soumis à un logiciel
anti-plagiat par le Comité éditorial de la revue.
A
ce stade, les rédacteurs en chef peuvent demander aux auteurs, si
cela est nécessaire, de resoumettre le manuscrit. Ils peuvent aussi
refuser le manuscrit s’il n’est pas conforme à la ligne éditoriale,
ou s’ils estiment que la qualité du manuscrit est insuffisante d’un
point de vue rédactionnel et/ou scientifique, dans le cadre d’une
procédure de « Desk
reject » (sans rapport d’évaluation).
Évaluation des articles et décision éditoriale.
Lorsque la soumission remplit ces conditions, les rédacteurs en chef
désignent deux rapporteurs, qui sont choisis pour leur expertise
scientifique. L’évaluation se passe en « double aveugle » : les
évaluateurs expertisent le manuscrit de manière anonyme, et les
auteurs ne connaissent pas l’identité des évaluateurs. Les
rédacteurs en chef choisissent les évaluateurs de manière à éviter
dans la mesure du possible les conflits d’intérêt. Si l’un des
évaluateurs pense qu’il peut exister un conflit d’intérêt qui
n’avait pas été identifié par le Comité de rédaction, il le signale.
Dans le cas où les évaluateurs identifient de fortes similitudes
avec des articles existants, ils le signalent aux rédacteurs en
chef. Dans le cadre de leur rapport, les évaluateurs signalent toute
publication significative, qui n’aurait pas encore été citée dans
l’article. Les évaluateurs peuvent demander aux auteurs de fournir
les données brutes utilisées pour la recherche.
A
l’issue de chaque tour de révision, les rédacteurs en chef informent
les auteurs de la suite donnée au processus de révision, rejet ou
poursuite. Le cas échéant, les rédacteurs en chef précisent
l’ampleur des remaniements nécessaires. La version révisée est
impérativement accompagnée d’un document séparé dans lequel les
auteurs indiquent la prise en compte des modifications demandées. En
cas d’avis non concordant entre les deux rapports transmis par les
évaluateurs, un troisième évaluateur est désigné pour aider les
rédacteurs en chef à prendre une décision éditoriale. La
revue met en œuvre son possible pour rendre une décision éditoriale
dans un temps raisonnable au regard des délais nécessaires aux
évaluateurs pour établir leurs rapports, et de ceux nécessaires à la
prise en compte des modifications par les auteurs. Les évaluateurs
disposent de deux mois pour produire leur expertise. En fonction de
l’importance des modifications demandées, il est demandé aux auteurs
de remettre leur version révisées dans un délai d’un à deux mois. Le
Comité de rédaction s’engage à répondre aux éventuels questions et
griefs émis par les auteurs. Dans le cas d’une acceptation,
l’auteur qui est en contact avec la revue, communique les noms
et affiliations des auteurs ayant apporté une contribution
significative au manuscrit. Dans le cas d’un papier écrit à
plusieurs, l’ordre des noms de familles est défini par les auteurs.
Il peut, selon leur choix, suivre l’ordre alphabétique ou dépendre
de leur degré d’implication dans l’article. Il est également demandé
aux auteurs de mentionner d’éventuelles sources de financement de la
recherche faisant l’objet d’une publication dans la revue. Les
auteurs qui publient des articles dans la revue sont invités à
valoriser leurs publications, via les réseaux sociaux ou d’autres
médias, auprès des académiques, des étudiants, des professionnels et
du grand public.
Numéros spéciaux
Régulièrement, la revue RCSG publie des numéros spéciaux. Ceux-ci
sont sélectionnés par les rédacteurs en chef, assistés du Comité
scientifique, sur la base de propositions d’appels à contribution.
Les porteurs potentiels de proposition de numéros spéciaux sont
invités à se référer à la
procédure pour les numéros spéciaux .
Les rédacteurs en chef invités doivent veiller au respect de la
ligne éditoriale de la revue. Ils pilotent directement avec les
auteurs le processus d’évaluation et informent régulièrement les
rédacteurs en chef de l’avancée du processus d’évaluation. Ils ont
pour rôle d’assurer la qualité́ scientifique du numéro spécial,
notamment à travers l’évaluation en double aveugle des articles.
Une fois la sélection opérée, les rédacteurs en chef invités
transmettent aux rédacteurs en chef de la revue les articles
retenus, ainsi que les évaluations associées. Si le nombre de
papiers soumis est trop faible, le dossier spécial peut être annulé.
L’acceptation définitive des articles est soumise à l’avis des
rédacteurs en chef de la revue. Le cas échéant, les référents du
comité́ d’évaluation peuvent demander une évaluation complémentaire
pour un ou plusieurs articles afin de rendre leurs décisions
finales.
Les
rédacteurs en chef invités sont en charge de la rédaction de
l’éditorial introductif du numéro spécial (mais ne peuvent publier
d’articles dans le cahier spécial). Celui-ci
fera l’objet d’une relecture par un des rédacteurs en chef et/ou un
membre du Comité scientifique
Une
fois que le numéro spécial est publié, les auteurs et les rédacteurs
en chef invités participent à la valorisation des publications du
numéro spécial, via les réseaux sociaux ou d’autres médias, auprès
des académiques, des étudiants, des professionnels et du grand
public.
Gouvernance et charte éthique
La
revue RCSG s’appuie sur une
équipe éditoriale composée d’un
Comité éditorial, d’un Comité scientifique et d’un Comité
d’évaluation.
Le Comité scientifique est consulté pour les orientations de la
revue, ainsi que pour le choix des numéros spéciaux. Ils sont
également consultés, lorsque des situations non prévues dans la
charte éditoriale sont rencontrées.
Le
Comité d’évaluation est garant de la qualité de l’évaluation des
manuscrits soumis à la revue. Il est sollicité sur la base de
l’expertise de ses membres, pour des évaluations, ou comme référent
disciplinaire ou thématique, par exemple dans le cadre de la
réévaluation d’un manuscrit d’un numéro spécial.
Sur
le plan éthique, la revue RCSG se conforme à la charte éthique
commune aux différentes revues diffusées par la plateforme Cairn.
Les règles éthiques applicables aux revues académiques diffusées sur
Cairn.info sont consultables en ligne :
Charte éthique de Cairn
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